Les zones forestières brésiliennes sur lesquelles les peuples autochtones ont des droits de propriété sont mieux protégées : tel est le constat d’une étude scientifique qu’évoque le Courrier International. Cette étude porte sur la forêt Atlantique brésilienne, deuxième forêt tropicale du Brésil, dont il ne reste que 12% de la surface d’origine. Ses conclusions sont valables même dans des zones déjà hautement développées et déforestées : concrètement, la surface boisée augmente en moyenne plus vite dans ces zones que dans celles dont les peuples autochtones ne sont pas propriétaires.

Le Courrier International évoque également une seconde étude de la revue Nature, qui parvient aux mêmes conclusions. Ainsi, selon cette étude portant sur la forêt amazonienne (encore à 80% intacte), nous apprend que sur la totalité des pertes forestières de la région, seuls 5% ont eu lieu dans les territoires autochtones.

A noter que le président Lula, nouvellement élu, a fait forte impression lors de la COP 27, où il a annoncé vouloir réduire à zéro la déforestation d’ici 2030.

L’article du Courrier International est disponible ici.

Sur un sujet proche, vous pouvez également consulter notre article sur la nouvelle loi européenne interdisant l’importation de plusieurs produits qui contribuent à la déforestation, disponible ici.